L’exposition réunit 30 planches originales de l’album Rock Dreams paru en 1973 qui a connu un succès considérable en Europe et aux Etats-Unis. « Nous voulions faire un livre avec le rock’n’roll comme toile de fond, mais également avec la vie de tout le monde en toile de fond » (interview, 1977). Peellaert associe plusieurs techniques pour réaliser ces planches sur lesquelles il a travaillé durant trois ans : aérographe, projection de photographies, encre, calques, pastels, … Il réussit à gommer toute présence du geste de la main, livrant une image presque photographique qui joue avec l’effet du réel.
Michael Herr écrit dans la préface de l’album que « ces Rock Dreams sont des rêves européens dont la plupart évoque une Amérique qui n’est pas beaucoup plus qu’un rêve ». « Rock Dreams est rempli d’Annonciations, de Nativités, d’Adorations, de Passions, d’Agonies, de Crucifixions et de Pietà, plein de Tentations, d’Extases », en revanche il n’y a pas de Résurrections car dans le monde du rock’n’roll, il n’existe de résurrection possible que sous la forme du comeback.
Quelle que soit la réalité du personnage évoqué, Janis Joplin, Bob Dylan ou Tina Turner, les figures sont avant tout saisies dans des fictions. Ray Charles conduit une voiture, masquant sa cécité derrière l’écran noir de ses lunettes tandis qu’apparaît Jerry Lee Lewis sur une affiche derrière la jeune mineure en tenue de mariée qui faillit lui coûter sa carrière.
Rock Dreams passe en revue l’imaginaire du rock’n’roll au travers de ses interprètes tout comme Roland Barthes avait analysé les nouveaux mythes du monde moderne dans son célèbre essai intitulé Mythologies.
L’exposition réunit 30 planches originales de l’album Rock Dreams paru en 1973 qui a connu un succès considérable en Europe et aux Etats-Unis. « Nous voulions faire un livre avec le rock’n’roll comme toile de fond, mais également avec la vie de tout le monde en toile de fond » (interview, 1977). Peellaert associe plusieurs techniques pour réaliser ces planches sur lesquelles il a travaillé durant trois ans : aérographe, projection de photographies, encre, calques, pastels, … Il réussit à gommer toute présence du geste de la main, livrant une image presque photographique qui joue avec l’effet du réel.
Michael Herr écrit dans la préface de l’album que « ces Rock Dreams sont des rêves européens dont la plupart évoque une Amérique qui n’est pas beaucoup plus qu’un rêve ». « Rock Dreams est rempli d’Annonciations, de Nativités, d’Adorations, de Passions, d’Agonies, de Crucifixions et de Pietà, plein de Tentations, d’Extases », en revanche il n’y a pas de Résurrections car dans le monde du rock’n’roll, il n’existe de résurrection possible que sous la forme du comeback.
Quelle que soit la réalité du personnage évoqué, Janis Joplin, Bob Dylan ou Tina Turner, les figures sont avant tout saisies dans des fictions. Ray Charles conduit une voiture, masquant sa cécité derrière l’écran noir de ses lunettes tandis qu’apparaît Jerry Lee Lewis sur une affiche derrière la jeune mineure en tenue de mariée qui faillit lui coûter sa carrière.
Rock Dreams passe en revue l’imaginaire du rock’n’roll au travers de ses interprètes tout comme Roland Barthes avait analysé les nouveaux mythes du monde moderne dans son célèbre essai intitulé Mythologies.
Bye Bye, Bye Baby, Bye Bye,
Guy Peellaert
L’exposition réunit 30 planches originales de l’album Rock Dreams paru en 1973 qui a connu un succès considérable en Europe et aux Etats-Unis. « Nous voulions faire un livre avec le rock’n’roll comme toile de fond, mais également avec la vie de tout le monde en toile de fond » (interview, 1977). Peellaert associe plusieurs techniques pour réaliser ces planches sur lesquelles il a travaillé durant trois ans : aérographe, projection de photographies, encre, calques, pastels, … Il réussit à gommer toute présence du geste de la main, livrant une image presque photographique qui joue avec l’effet du réel.
Michael Herr écrit dans la préface de l’album que « ces Rock Dreams sont des rêves européens dont la plupart évoque une Amérique qui n’est pas beaucoup plus qu’un rêve ». « Rock Dreams est rempli d’Annonciations, de Nativités, d’Adorations, de Passions, d’Agonies, de Crucifixions et de Pietà, plein de Tentations, d’Extases », en revanche il n’y a pas de Résurrections car dans le monde du rock’n’roll, il n’existe de résurrection possible que sous la forme du comeback.
Quelle que soit la réalité du personnage évoqué, Janis Joplin, Bob Dylan ou Tina Turner, les figures sont avant tout saisies dans des fictions. Ray Charles conduit une voiture, masquant sa cécité derrière l’écran noir de ses lunettes tandis qu’apparaît Jerry Lee Lewis sur une affiche derrière la jeune mineure en tenue de mariée qui faillit lui coûter sa carrière.
Rock Dreams passe en revue l’imaginaire du rock’n’roll au travers de ses interprètes tout comme Roland Barthes avait analysé les nouveaux mythes du monde moderne dans son célèbre essai intitulé Mythologies.
Musée Maillol, 2021
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