Le Musée Maillol présente, du 9 novembre 2011 au 12 février 2012, les oeuvres récentes de l’artiste, peintures et oeuvres sur papier.
Né en 1954, Ra’anan Lévy partage sa vie entre Jérusalem et Paris depuis 1989. Il s’inscrit dans la lignée des grands artistes de ce début du XXIe siècle.
S’il poursuit son travail sur une série de sujets qui lui sont depuis longtemps familiers – lavabos sales, bouches d’égout, appartements vides – ses dernières oeuvres révèlent une très forte intensification du thème de l’eau. Eaux qui s’écoulent des robinets, eaux se répandant sur les lattes des parquets, glissant le long d’escaliers à peine entraperçus et qui s’épandent en taches, halos mystérieux. Circulations étranges suintantes de substances troubles que le peintre cadre dans des perspectives de diagonales, vues en plongée qui provoquent le vertige – la chute ? – de celui qui regarde. Il pénètre alors – tombe, littéralement, sur ces sols instables et humides – dans des dédales de pièces aux portes et fenêtres multiples toujours entrouvertes. Ces habitations désertées des hommes s’assimilent à des organismes vivants, les bouches et plaques d’égout, les bondes des éviers se font bouches humaines ou oeil, orifices corporels qui nous regardent ou nous absorbent.
Qu’il s’agisse des toiles de très grandes dimensions ou de formats plus réduits, qu’il utilise l’huile ou le fusain, la tempera ou le pastel, Ra’anan Lévy nous invite chaque fois à plonger dans les eaux abyssales de ces vestiges d’existences humaines, ces empreintes de l’usure du temps écrites sur les parois des maisons.
Le Musée Maillol présente, du 9 novembre 2011 au 12 février 2012, les oeuvres récentes de l’artiste, peintures et oeuvres sur papier.
Né en 1954, Ra’anan Lévy partage sa vie entre Jérusalem et Paris depuis 1989. Il s’inscrit dans la lignée des grands artistes de ce début du XXIe siècle.
S’il poursuit son travail sur une série de sujets qui lui sont depuis longtemps familiers – lavabos sales, bouches d’égout, appartements vides – ses dernières oeuvres révèlent une très forte intensification du thème de l’eau. Eaux qui s’écoulent des robinets, eaux se répandant sur les lattes des parquets, glissant le long d’escaliers à peine entraperçus et qui s’épandent en taches, halos mystérieux. Circulations étranges suintantes de substances troubles que le peintre cadre dans des perspectives de diagonales, vues en plongée qui provoquent le vertige – la chute ? – de celui qui regarde. Il pénètre alors – tombe, littéralement, sur ces sols instables et humides – dans des dédales de pièces aux portes et fenêtres multiples toujours entrouvertes. Ces habitations désertées des hommes s’assimilent à des organismes vivants, les bouches et plaques d’égout, les bondes des éviers se font bouches humaines ou oeil, orifices corporels qui nous regardent ou nous absorbent.
Qu’il s’agisse des toiles de très grandes dimensions ou de formats plus réduits, qu’il utilise l’huile ou le fusain, la tempera ou le pastel, Ra’anan Lévy nous invite chaque fois à plonger dans les eaux abyssales de ces vestiges d’existences humaines, ces empreintes de l’usure du temps écrites sur les parois des maisons.
Ra'anan Levy
Passage du temps
Le Musée Maillol présente, du 9 novembre 2011 au 12 février 2012, les oeuvres récentes de l’artiste, peintures et oeuvres sur papier.
Né en 1954, Ra’anan Lévy partage sa vie entre Jérusalem et Paris depuis 1989. Il s’inscrit dans la lignée des grands artistes de ce début du XXIe siècle.
S’il poursuit son travail sur une série de sujets qui lui sont depuis longtemps familiers – lavabos sales, bouches d’égout, appartements vides – ses dernières oeuvres révèlent une très forte intensification du thème de l’eau. Eaux qui s’écoulent des robinets, eaux se répandant sur les lattes des parquets, glissant le long d’escaliers à peine entraperçus et qui s’épandent en taches, halos mystérieux. Circulations étranges suintantes de substances troubles que le peintre cadre dans des perspectives de diagonales, vues en plongée qui provoquent le vertige – la chute ? – de celui qui regarde. Il pénètre alors – tombe, littéralement, sur ces sols instables et humides – dans des dédales de pièces aux portes et fenêtres multiples toujours entrouvertes. Ces habitations désertées des hommes s’assimilent à des organismes vivants, les bouches et plaques d’égout, les bondes des éviers se font bouches humaines ou oeil, orifices corporels qui nous regardent ou nous absorbent.
Qu’il s’agisse des toiles de très grandes dimensions ou de formats plus réduits, qu’il utilise l’huile ou le fusain, la tempera ou le pastel, Ra’anan Lévy nous invite chaque fois à plonger dans les eaux abyssales de ces vestiges d’existences humaines, ces empreintes de l’usure du temps écrites sur les parois des maisons.
Musée Maillol, 2021
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Musée Maillol, 2021
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