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Pascin

Le magicien du réel

L’exposition Pascin qui se tient au musée Maillol du 14 février au 4 juin réunit près de 180 oeuvres : dessins, peintures, sculptures et gravures. Il s’agit d’une des plus importantes manifestations qui ait été consacrée à cet artiste dans les 20 dernières années. De nombreuses collections privées, ainsi que les collections des musées nationaux et étrangers, ont choisi de prêter des œuvres dont certaines n’ont jamais été exposées en France. Aussi, cette exposition est une occasion unique de découvrir cette oeuvre méconnue du grand public.

Julius Pincas, dit Pascin, est né en 1885 dans l’actuelle Bulgarie qui n’est alors qu’une marche de l’empire ottoman. Il est issu d’une riche famille de négociants en grain. Le jeune homme révèle très tôt un don pour le dessin qui le pousse à embrasser la carrière artistique. Après avoir fréquenté les académies des Beaux-Arts de Vienne, Munich et Berlin, il arrive à Paris, le soir de Noël 1905. Son talent exceptionnel de dessinateur lui permet de collaborer aux revues satiriques allemandes dont la célèbre Simplicissimus qui publie ses envois et lui assure, dès l’âge de 20 ans, une complète autonomie financière.

Restant en marge du cubisme, du futurisme et d’une manière générale de tous mouvements ou théories artistiques, Pascin préfère sa propre formulation, répondant cependant dans ses oeuvres aux mêmes préoccupations qui agitent son temps. Au bar du bal Tabarin, 1913, est une réponse à la question de la représentation du mouvement telle que la posaient les futuristes bien que cette oeuvre soit, par son sujet et son style enlevé, en dehors de tout cadre théorique.

D’origine bulgare, il doit s’exiler en Amérique pendant la guerre de 14 pour ne pas se retrouver dans le camp des Empires centraux. Il fait à New York la connaissance d’Alfred Stieglitz et vend de nombreux tableaux au professeur Barnes. Les voyages qui l’emmènent vers la Floride et Cuba seront le prétexte à une riche moisson d’oeuvres inspirées par une vision agreste de ce monde encore primitif. En 1921, Pascin est de retour en France. Son style a mûri. Débute alors la « période nacrée ». En allégeant les pigments et en travaillant avec des brosses presque sèches, Pascin invente une peinture immatérielle où dessins et couleurs se chevauchent, livrant une vision tout à fait neuve de son art. Inspiré par les récits bibliques ou mythologiques, Pascin dépeint dans de vastes compositions comme Le retour de l’enfant prodigue, 1928 ou Lazare et le mauvais riche, 1923-1925, les obsessions de son âme. C’est au faîte de sa gloire qu’il se donne la mort en 1930. Ce sont bien les années folles et son cortège d’espoirs que l’on enterre avec lui en juillet 1930.

Le voile de l’oubli menace pendant plusieurs années la postérité de Pascin. Pourtant à la lumière de cette exposition, nous découvrons l’importance de cette oeuvre si féconde qui introduisit en France la mouvance expressionniste et laissa aux Etats-Unis une influence si vive qu’elle est encore aujourd’hui perceptible.

L’exposition Pascin qui se tient au musée Maillol du 14 février au 4 juin réunit près de 180 oeuvres : dessins, peintures, sculptures et gravures. Il s’agit d’une des plus importantes manifestations qui ait été consacrée à cet artiste dans les 20 dernières années. De nombreuses collections privées, ainsi que les collections des musées nationaux et étrangers, ont choisi de prêter des œuvres dont certaines n’ont jamais été exposées en France. Aussi, cette exposition est une occasion unique de découvrir cette oeuvre méconnue du grand public.

Julius Pincas, dit Pascin, est né en 1885 dans l’actuelle Bulgarie qui n’est alors qu’une marche de l’empire ottoman. Il est issu d’une riche famille de négociants en grain. Le jeune homme révèle très tôt un don pour le dessin qui le pousse à embrasser la carrière artistique. Après avoir fréquenté les académies des Beaux-Arts de Vienne, Munich et Berlin, il arrive à Paris, le soir de Noël 1905. Son talent exceptionnel de dessinateur lui permet de collaborer aux revues satiriques allemandes dont la célèbre Simplicissimus qui publie ses envois et lui assure, dès l’âge de 20 ans, une complète autonomie financière.

Restant en marge du cubisme, du futurisme et d’une manière générale de tous mouvements ou théories artistiques, Pascin préfère sa propre formulation, répondant cependant dans ses oeuvres aux mêmes préoccupations qui agitent son temps. Au bar du bal Tabarin, 1913, est une réponse à la question de la représentation du mouvement telle que la posaient les futuristes bien que cette oeuvre soit, par son sujet et son style enlevé, en dehors de tout cadre théorique.

D’origine bulgare, il doit s’exiler en Amérique pendant la guerre de 14 pour ne pas se retrouver dans le camp des Empires centraux. Il fait à New York la connaissance d’Alfred Stieglitz et vend de nombreux tableaux au professeur Barnes. Les voyages qui l’emmènent vers la Floride et Cuba seront le prétexte à une riche moisson d’oeuvres inspirées par une vision agreste de ce monde encore primitif. En 1921, Pascin est de retour en France. Son style a mûri. Débute alors la « période nacrée ». En allégeant les pigments et en travaillant avec des brosses presque sèches, Pascin invente une peinture immatérielle où dessins et couleurs se chevauchent, livrant une vision tout à fait neuve de son art. Inspiré par les récits bibliques ou mythologiques, Pascin dépeint dans de vastes compositions comme Le retour de l’enfant prodigue, 1928 ou Lazare et le mauvais riche, 1923-1925, les obsessions de son âme. C’est au faîte de sa gloire qu’il se donne la mort en 1930. Ce sont bien les années folles et son cortège d’espoirs que l’on enterre avec lui en juillet 1930.

Le voile de l’oubli menace pendant plusieurs années la postérité de Pascin. Pourtant à la lumière de cette exposition, nous découvrons l’importance de cette oeuvre si féconde qui introduisit en France la mouvance expressionniste et laissa aux Etats-Unis une influence si vive qu’elle est encore aujourd’hui perceptible.

Le catalogue

Catalogue

Pascin
Le magicien du réel

L’exposition Pascin qui se tient au musée Maillol du 14 février au 4 juin réunit près de 180 oeuvres : dessins, peintures, sculptures et gravures. Il s’agit d’une des plus importantes manifestations qui ait été consacrée à cet artiste dans les 20 dernières années. De nombreuses collections privées, ainsi que les collections des musées nationaux et étrangers, ont choisi de prêter des œuvres dont certaines n’ont jamais été exposées en France. Aussi, cette exposition est une occasion unique de découvrir cette oeuvre méconnue du grand public.

Julius Pincas, dit Pascin, est né en 1885 dans l’actuelle Bulgarie qui n’est alors qu’une marche de l’empire ottoman. Il est issu d’une riche famille de négociants en grain. Le jeune homme révèle très tôt un don pour le dessin qui le pousse à embrasser la carrière artistique. Après avoir fréquenté les académies des Beaux-Arts de Vienne, Munich et Berlin, il arrive à Paris, le soir de Noël 1905. Son talent exceptionnel de dessinateur lui permet de collaborer aux revues satiriques allemandes dont la célèbre Simplicissimus qui publie ses envois et lui assure, dès l’âge de 20 ans, une complète autonomie financière.

Restant en marge du cubisme, du futurisme et d’une manière générale de tous mouvements ou théories artistiques, Pascin préfère sa propre formulation, répondant cependant dans ses oeuvres aux mêmes préoccupations qui agitent son temps. Au bar du bal Tabarin, 1913, est une réponse à la question de la représentation du mouvement telle que la posaient les futuristes bien que cette oeuvre soit, par son sujet et son style enlevé, en dehors de tout cadre théorique.

D’origine bulgare, il doit s’exiler en Amérique pendant la guerre de 14 pour ne pas se retrouver dans le camp des Empires centraux. Il fait à New York la connaissance d’Alfred Stieglitz et vend de nombreux tableaux au professeur Barnes. Les voyages qui l’emmènent vers la Floride et Cuba seront le prétexte à une riche moisson d’oeuvres inspirées par une vision agreste de ce monde encore primitif. En 1921, Pascin est de retour en France. Son style a mûri. Débute alors la « période nacrée ». En allégeant les pigments et en travaillant avec des brosses presque sèches, Pascin invente une peinture immatérielle où dessins et couleurs se chevauchent, livrant une vision tout à fait neuve de son art. Inspiré par les récits bibliques ou mythologiques, Pascin dépeint dans de vastes compositions comme Le retour de l’enfant prodigue, 1928 ou Lazare et le mauvais riche, 1923-1925, les obsessions de son âme. C’est au faîte de sa gloire qu’il se donne la mort en 1930. Ce sont bien les années folles et son cortège d’espoirs que l’on enterre avec lui en juillet 1930.

Le voile de l’oubli menace pendant plusieurs années la postérité de Pascin. Pourtant à la lumière de cette exposition, nous découvrons l’importance de cette oeuvre si féconde qui introduisit en France la mouvance expressionniste et laissa aux Etats-Unis une influence si vive qu’elle est encore aujourd’hui perceptible.

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Musée Maillol, 2021

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