œuvre Phare
En 1910, Aristide Maillol impose son style au Salon d’Automne avec Pomone, sculpture novatrice qui marque sa première consécration publique. Commandée ensuite par le collectionneur Morozov, elle ouvre la voie à la série des Saisons, hymne sculptural à la jeunesse et à la fécondité.
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En 1910, Aristide Maillol impose son style au Salon d’Automne avec Pomone, sculpture novatrice qui marque sa première consécration publique. Commandée ensuite par le collectionneur Morozov, elle ouvre la voie à la série des Saisons, hymne sculptural à la jeunesse et à la fécondité.
A partir de 1904, Aristide Maillol (1861-1944) se met à exposer au Salon d’Automne. En 1910, il présente une sculpture en plâtre du nom de Pomone. La critique l’accueille avec grand succès. C’est pour Maillol sa première grande consécration publique et actuellement, Pomone est considérée comme une de ses œuvres majeures. Pourtant elle fait preuve de beaucoup de modernité pour l’époque [Ill. 1].
Avec Pomone, Maillol reflète ses idées et sa conception de la sculpture. Les formes sont épurées et les volumes simplifiés, elle contient une certaine puissance et une sensualité qui affirme avec force une beauté primitive et sereine. Sa densité atteint un point encore jamais vue dans l’histoire de la sculpture. Lui-même a dit : « Pomone est une chose que je crois nouvelle et qui n’a jamais été faite au XVIIIe siècle, une chose décorative, exécutée en m’appuyant sur le nu. J’ai voulu produire une sensation de force vivante, celle d’une jeune Catalane, très ample de formes. Une Parisienne ne m’aurait jamais donné cela. ».
Pour cette sculpture, Maillol fit appel à un modèle, une jeune fille du nom de Laure. Ce serait également elle qui serait à l’origine de la statue. L’artiste aurait été inspiré par les courbes de la jeune fille, âgée de douze ans, et à ses volumes inhabituels : son corps ressemblait davantage à celui d’une femme plutôt que celui d’un enfant. Il aurait même réalisé un moulage sur nature de ses fesses. De plus, Laure était une jeune Espagnole qui travaillait pour les Maillol à Banyuls.


Mais, l’artiste ne copie pas le corps de la femme dans son exactitude. Il explique : « Je me suis servi d’elle, mais je l’ai inventée. Je me suis simplement appuyé sur elle. ». Maillol conçoit d’abord une figure, une attitude, une pose, le modèle ne lui servant qu’à vérifier la faisabilité corporelle de son idée. L’artiste ne souhaite pas s’attacher à la particularité du corps, mais il porte son intérêt sur l’idée générale, comme il le déclare.
Dans la mythologie romaine, Pomone est la déesse des jardins et de la fertilité. Maillol la sculpte en tant qu’allégorie de l’automne, symbolisée par ses pommes qu’elle tient dans ses mains et les fleurs dans ses cheveux. Ici, elle personnifie la double fécondité de la terre et de la féminité notamment à travers ses courbes et ses volumes [Ill. 2].
Mais, l’artiste ne copie pas le corps de la femme dans son exactitude. Il explique : « Je me suis servi d’elle, mais je l’ai inventée. Je me suis simplement appuyé sur elle. ». Maillol conçoit d’abord une figure, une attitude, une pose, le modèle ne lui servant qu’à vérifier la faisabilité corporelle de son idée. L’artiste ne souhaite pas s’attacher à la particularité du corps, mais il porte son intérêt sur l’idée générale, comme il le déclare. Dans la mythologie romaine, Pomone est la déesse des jardins et de la fertilité. Maillol la sculpte en tant qu’allégorie de l’automne, symbolisée par ses pommes qu’elle tient dans ses mains et les fleurs dans ses cheveux. Ici, elle personnifie la double fécondité de la terre et de la féminité notamment à travers ses courbes et ses volumes [Ill. 2]. Pomone a suscité des réactions d’horreur et de répulsion de la part de la critique mais aussi une grande admiration. Maillol ouvre une nouvelle esthétique à la sculpture. Il connait alors son premier moment de gloire. Son nom se répand dans tous les milieux artistiques, et sa renommée se confirme à l’étranger.
A partir de 1904, Aristide Maillol (1861-1944) se met à exposer au Salon d’Automne. En 1910, il présente une sculpture en plâtre du nom de Pomone. La critique l’accueille avec grand succès. C’est pour Maillol sa première grande consécration publique et actuellement, Pomone est considérée comme une de ses œuvres majeures. Pourtant elle fait preuve de beaucoup de modernité pour l’époque [Ill. 1].
Avec Pomone, Maillol reflète ses idées et sa conception de la sculpture. Les formes sont épurées et les volumes simplifiés, elle contient une certaine puissance et une sensualité qui affirme avec force une beauté primitive et sereine. Sa densité atteint un point encore jamais vue dans l’histoire de la sculpture. Lui-même a dit : « Pomone est une chose que je crois nouvelle et qui n’a jamais été faite au XVIIIe siècle, une chose décorative, exécutée en m’appuyant sur le nu. J’ai voulu produire une sensation de force vivante, celle d’une jeune Catalane, très ample de formes. Une Parisienne ne m’aurait jamais donné cela. ».
Pour cette sculpture, Maillol fit appel à un modèle, une jeune fille du nom de Laure. Ce serait également elle qui serait à l’origine de la statue. L’artiste aurait été inspiré par les courbes de la jeune fille, âgée de douze ans, et à ses volumes inhabituels : son corps ressemblait davantage à celui d’une femme plutôt que celui d’un enfant. Il aurait même réalisé un moulage sur nature de ses fesses. De plus, Laure était une jeune Espagnole qui travaillait pour les Maillol à Banyuls.

[Ill. 1] : Brassaï, L'atelier à Marly, vers 1932, Paris, Archives Fondation Dina Vierny – Musée Maillol.

[Ill. 2] : Aristide Maillol, Détail Pomone 1910, bronze, 164 x 53 x 47 cm, Paris, Fondation Dina Vierny – MuséeMaillol. Photo: JLL
Mais, l’artiste ne copie pas le corps de la femme dans son exactitude. Il explique : « Je me suis servi d’elle, mais je l’ai inventée. Je me suis simplement appuyé sur elle. ». Maillol conçoit d’abord une figure, une attitude, une pose, le modèle ne lui servant qu’à vérifier la faisabilité corporelle de son idée. L’artiste ne souhaite pas s’attacher à la particularité du corps, mais il porte son intérêt sur l’idée générale, comme il le déclare.
Dans la mythologie romaine, Pomone est la déesse des jardins et de la fertilité. Maillol la sculpte en tant qu’allégorie de l’automne, symbolisée par ses pommes qu’elle tient dans ses mains et les fleurs dans ses cheveux. Ici, elle personnifie la double fécondité de la terre et de la féminité notamment à travers ses courbes et ses volumes [Ill. 2].
Pomone a suscité des réactions d’horreur et de répulsion de la part de la critique mais aussi une grande admiration. Maillol ouvre une nouvelle esthétique à la sculpture. Il connait alors son premier moment de gloire. Son nom se répand dans tous les milieux artistiques, et sa renommée se confirme à l’étranger.
En 1910, Maillol reçoit une commande venant d’un grand collectionneur russe du nom d’Ivan Abramovitch Morozov [Ill. 3]. Ce dernier détenait dans sa collection à Moscou des œuvres réalisées par Cézanne, Van Gogh, Renoir, Redon, Vuillard, Bonnard, Signac entre autres. Morozov avait visité le Salon d’Automne et s’était entiché de la Pomone de Maillol au point de l’acquérir. Le collectionneur demande à Maillol de réaliser également trois autres statues allégoriques sur le thème des saisons, pour son Salon de musique, dans son hôtel à Moscou. Elles seront aux côtés des œuvres de Maurice Denis. Ce dernier avait peint des panneaux de L’Histoire de Psyché. Il propose de compléter son travail en rajoutant un ensemble de panneaux dont deux larges peintures horizontales qui iront au-dessus des portes principales. Morozov accepte mais souhaite également voir son Salon s’enrichir de sculptures et de vases. Denis lui conseille de donner la réalisation des sculptures à Maillol, et le collectionneur adhère à cette idée. L’artiste demande la somme de 36 000 francs pour l’étude et la fonte de quatre sculptures de grandes dimensions, exécutées « à l’échelle humaine ».
Sa série se compose de Pomone, Flore, Le Printemps et L’Été, des allégories représentant les saisons. Le groupe est constitué de deux paires : une statue avec des fleurs, renvoyant au printemps, et une autre, symbole de la maturité. Pour rester dans la tradition de la sculpture décorative, l’artiste s’attelle à varier les attitudes et les physionomies des allégories féminines. Cela lui permet aussi de travailler sur la synthèse de différents corps. Par ailleurs, Maillol souhaite les sculpter telle « un hymne à la jeunesse », comme il le déclare à Judith Cladel. En 1910, les deux premières sculptures sont fondues alors que les deux dernières seront finalisées l’année d’après [Ill. 4, 5, 6 et 7].
Actuellement, les bronzes se trouvent au jardin des Tuileries mais l’ensemble est conservé au musée Pouchkine.





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Pomone a suscité des réactions d’horreur et de répulsion de la part de la critique mais aussi une grande admiration. Maillol ouvre une nouvelle esthétique à la sculpture.
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En 1910, Maillol reçoit une commande venant d’un grand collectionneur russe du nom d’Ivan Abramovitch Morozov [Ill. 3]. Ce dernier détenait dans sa collection à Moscou des œuvres réalisées par Cézanne, Van Gogh, Renoir, Redon, Vuillard, Bonnard, Signac entre autres. Morozov avait visité le Salon d’Automne et s’était entiché de la Pomone de Maillol au point de l’acquérir. Le collectionneur demande à Maillol de réaliser également trois autres statues allégoriques sur le thème des saisons, pour son Salon de musique, dans son hôtel à Moscou. Elles seront aux côtés des œuvres de Maurice Denis. Ce dernier avait peint des panneaux de L’Histoire de Psyché. Il propose de compléter son travail en rajoutant un ensemble de panneaux dont deux larges peintures horizontales qui iront au-dessus des portes principales. Morozov accepte mais souhaite également voir son Salon s’enrichir de sculptures et de vases. Denis lui conseille de donner la réalisation des sculptures à Maillol, et le collectionneur adhère à cette idée. L’artiste demande la somme de 36 000 francs pour l’étude et la fonte de quatre sculptures de grandes dimensions, exécutées « à l’échelle humaine ».
Sa série se compose de Pomone, Flore, Le Printemps et L’Été, des allégories représentant les saisons. Le groupe est constitué de deux paires : une statue avec des fleurs, renvoyant au printemps, et une autre, symbole de la maturité. Pour rester dans la tradition de la sculpture décorative, l’artiste s’attelle à varier les attitudes et les physionomies des allégories féminines. Cela lui permet aussi de travailler sur la synthèse de différents corps. Par ailleurs, Maillol souhaite les sculpter telle « un hymne à la jeunesse », comme il le déclare à Judith Cladel. En 1910, les deux premières sculptures sont fondues alors que les deux dernières seront finalisées l’année d’après [Ill. 4, 5, 6 et 7].
Actuellement, les bronzes se trouvent au jardin des Tuileries mais l’ensemble est conservé au musée Pouchkine.

[Ill. 4] : Aristide Maillol, Pomone, 1910, bronze, 164 x 53 x 47 cm, Paris, Fondation Dina Vierny – Musée Maillol. Photo: JLL

[Ill. 5] : Aristide Maillol, Flore, 1910, bronze, 164 x 35 x 48 cm, Paris, Fondation Dina Vierny – Musée Maillol. Photo: JLL

[Ill. 6] : Aristide Maillol, Le Printemps, 1911, bronze, 170 x 53 x 30 cm, Paris, Fondation Dina Vierny – Musée Maillol

[Ill. 7] : Aristide Maillol, L'Été, 1911, bronze, 164 x 80 x 45 cm, Paris, Fondation Dina Vierny – Musée Maillol. Photo: JLL
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Pomone a suscité des réactions d’horreur et de répulsion de la part de la critique mais aussi une grande admiration. Maillol ouvre une nouvelle esthétique à la sculpture.
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Maillol prendra plusieurs années pour réaliser cette commande et il effectuera de nombreuses recherches plastiques. Découle de cette réflexion une quantité importante de dessins. Les quatre sculptures ont connu des étapes différentes, témoignant de sa recherche, et Maillol n’en choisira qu’une à la fin. Pour lui, cette commande est une opportunité pour approfondir son travail sculptural sur la synthèse et l’harmonie.
Flore est l’œuvre la plus connue, après Pomone [Ill. 8]. Elle a connu plusieurs étapes mais c’est la version drapée qui sera retenue. Maillol a également eu l’idée de la sculpter nue, comme en témoignent différentes statues [Ill. 9]. Elle est vêtue d’une tunique transparente qui laisse voir ses formes élancées. Entre ses bras pendants, elle tient une guirlande de fleurs. Flore renvoie directement aux korés antiques que Maillol a vu lors de son voyage en Grèce, qu’il avait effectué un an auparavant. Pour sa tête, il dit s’être inspiré des filles qui passaient à sa fenêtre. C’est la première des quatre sculptures à avoir été terminée, comme en témoigne une photographie de Druet. Alors qu’elle apparait sur un cliché de 1909, Maillol est vu en train de travailler encore sur Pomone.
Le Printemps ainsi que L’Été furent terminés en 1911. Pour la première statue, son corps est bien plus mince et juvénile que le canon de Pomone, ce qui la diffère des autres sculptures [Ill. 10]. Maillol a organisé des séances de pose directement dans l’atelier de Richard Guino, un jeune sculpteur qui travaillait pour lui, et réalisa la sculpture dans ce même lieu. Il fait poser la fiancée de ce dernier, Eulalie Verdier.

[Ill. 10] : Aristide Maillol, Détail Le Printemps. Photo: SL-2925


[Ill. 9] Aristide Maillol, Flore nue, vers 1910, bronze, 165,1 x 47 x 36,5 cm, collection particulière
La figure est nue et ramène ses mains près de sa poitrine. Elle tient une couronne de fleurs. Ses attributs sont à peine esquissés, ce qui renvoie à un corps presque pubère d’une femme. Maillol a réalisé deux états d’une autre version, cette fois-ci sans bras. L’un d’eux a été édité du vivant de l’artiste [Ill. 11].
L’Été a aussi connu plusieurs états. La sculpture a toujours eu son fort déhanchement, mais la position de sa tête ainsi que sa chevelure ont évolué. Une version, en plâtre, sans bras, a été réalisée et envoyée aux Etats-Unis, du vivant de l’artiste. Maillol a également sculpté un Torse sans bras ni tête, mais qui laisse une plus grande liberté au déhanchement, ce qui anime la figure. Elle est nue et c’est la seule à ne rien tenir dans ses mains [Ill. 12].
Maillol achève sa commande avant la Première Guerre Mondiale. Mais la révolution d’Octobre dépouille Morozov de ses biens. Il obtient l’autorisation de faire visiter sa collection, en tant que guide. Par la suite, sa demeure sera transformée en musée. D’autres collectionneurs ont également acquis les sculptures, mais jamais l’ensemble. En effet, les allégories des saisons ont seulement été réunies chez Morozov.

[Ill. 11] : Aristide Maillol, Le Printemps sans bras, 1911, bronze, 169 x 42 x28 cm, Saint-Pétersbourg, Musée de l’Hermitage

[Ill. 12] : Aristide Maillol, Détail L’Été. Photo: SL-2832
Maillol prendra plusieurs années pour réaliser cette commande et il effectuera de nombreuses recherches plastiques. Découle de cette réflexion une quantité importante de dessins. Les quatre sculptures ont connu des étapes différentes, témoignant de sa recherche, et Maillol n’en choisira qu’une à la fin. Pour lui, cette commande est une opportunité pour approfondir son travail sculptural sur la synthèse et l’harmonie.
Flore est l’œuvre la plus connue, après Pomone [Ill. 8]. Elle a connu plusieurs étapes mais c’est la version drapée qui sera retenue. Maillol a également eu l’idée de la sculpter nue, comme en témoignent différentes statues [Ill. 9]. Elle est vêtue d’une tunique transparente qui laisse voir ses formes élancées. Entre ses bras pendants, elle tient une guirlande de fleurs. Flore renvoie directement aux korés antiques que Maillol a vu lors de son voyage en Grèce, qu’il avait effectué un an auparavant. Pour sa tête, il dit s’être inspiré des filles qui passaient à sa fenêtre. C’est la première des quatre sculptures à avoir été terminée, comme en témoigne une photographie de Druet. Alors qu’elle apparait sur un cliché de 1909, Maillol est vu en train de travailler encore sur Pomone.
Le Printemps ainsi que L’Été furent terminés en 1911. Pour la première statue, son corps est bien plus mince et juvénile que le canon de Pomone, ce qui la diffère des autres sculptures [Ill. 10]. Maillol a organisé des séances de pose directement dans l’atelier de Richard Guino, un jeune sculpteur qui travaillait pour lui, et réalisa la sculpture dans ce même lieu. Il fait poser la fiancée de ce dernier, Eulalie Verdier.

[Ill. 8] : Aristide Maillol, Détail Flore. Photo: SL-2915

[Ill. 9] : Aristide Maillol, Flore nue, vers 1910, bronze, 165,1 x 47 x 36,5 cm, collection particulière

[Ill. 10] : Aristide Maillol, Détail Le Printemps. Photo: SL-2925

[Ill. 11] : Aristide Maillol, Le Printemps sans bras, 1911, bronze, 169 x 42 x28 cm, Saint-Pétersbourg, Musée de l’Hermitage

[Ill. 12] : Aristide Maillol, Détail L'Été. Photo: SL-2832
La figure est nue et ramène ses mains près de sa poitrine. Elle tient une couronne de fleurs. Ses attributs sont à peine esquissés, ce qui renvoie à un corps presque pubère d’une femme. Maillol a réalisé deux états d’une autre version, cette fois-ci sans bras. L’un d’eux a été édité du vivant de l’artiste [Ill. 11].
L’Été a aussi connu plusieurs états. La sculpture a toujours eu son fort déhanchement, mais la position de sa tête ainsi que sa chevelure ont évolué. Une version, en plâtre, sans bras, a été réalisée et envoyée aux Etats-Unis, du vivant de l’artiste. Maillol a également sculpté un Torse sans bras ni tête, mais qui laisse une plus grande liberté au déhanchement, ce qui anime la figure. Elle est nue et c’est la seule à ne rien tenir dans ses mains [Ill. 12].
Maillol achève sa commande avant la Première Guerre Mondiale. Mais la révolution d’Octobre dépouille Morozov de ses biens. Il obtient l’autorisation de faire visiter sa collection, en tant que guide. Par la suite, sa demeure sera transformée en musée. D’autres collectionneurs ont également acquis les sculptures, mais jamais l’ensemble. En effet, les allégories des saisons ont seulement été réunies chez Morozov.
Musée Maillol, 2021
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